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Gains potentiels d'espérance de vie en âge de procréer grâce à l'élimination de la mortalité maternelle : Un bonus démographique pour atteindre l'OMD 5

Année de publication : 2014

Objectif : Nous avons évalué l'évolution dans le temps de la contribution de la mortalité maternelle à l'espérance de vie calculée entre 15 et 49 ans, ou espérance de vie en âge de procréer (EVAM). Notre objectif était d'estimer l'augmentation de l'EVRA dans les pays développés au cours du vingtième siècle et les gains hypothétiques dans les pays africains aujourd'hui en éliminant la mortalité maternelle.

Méthodes : Analogue à l'espérance de vie, l'EAR est calculé à partir d'une table de mortalité de 15 à 49 ans. Plus précisément, l'EQR est le nombre moyen d'années que les femmes âgées de 15 ans devraient vivre entre 15 et 49 ans avec les taux de mortalité actuels. Les tables de mortalité à décrément unique associées à des causes de décès autres que la mortalité maternelle sont étudiées afin d'évaluer les gains possibles en termes d'EAR en réduisant ou en éliminant la mortalité maternelle. Nous avons utilisé des données basées sur la population provenant de la base de données sur la mortalité humaine et des enquêtes démographiques et de santé.

Résultats : Dans les pays développés, cinq années d'EAR ont été gagnées au cours du vingtième siècle, dont environ 10 %, soit une demi-année, sont attribuables à la réduction de la mortalité maternelle. Dans les pays d'Afrique subsaharienne, les gains possibles fluctuent entre 0,24 et 1,47 année, soit entre 6 % et 44 % des gains potentiels en termes d'EAR.

Conclusions : La mortalité maternelle est un événement rare, mais elle reste une composante très importante du RALE. En évitant le fardeau des décès maternels, on pourrait obtenir une augmentation significative des âges les plus productifs de la vie humaine.†

Lien vers le dossier : https://bmgi.wpengine.com/wp-content/uploads/files_live/Canudas%20Romo%20PLoSOne.pdf