Contexte : Près de la moitié des grossesses aux États-Unis sont involontaires. La non-utilisation, l'utilisation incorrecte ou incohérente de la contraception peut être liée au soutien limité des partenaires masculins. Les partenaires accompagnent souvent les femmes souhaitant avorter à la clinique, ce qui représente une opportunité pour les prestataires de santé de les impliquer. Cette étude pilote évalue la proportion de patientes avortées accompagnées d'un partenaire masculin, la proportion de celles qui acceptent de bénéficier d'une consultation de couple et décrit l'expérience des couples en matière de consultation.
Conception de l'étude : Dans une clinique de Baltimore pratiquant l'avortement, après une recherche qualitative préliminaire, nous avons enregistré le nombre de patientes qui sont venues avec leur partenaire et qui ont accepté une consultation de couple au cours d'une période de trois mois, et nous avons demandé aux femmes, à leur partenaire et à la conseillère de nous faire part de leurs commentaires sur la consultation de couple au moyen de questionnaires. La séance de conseil consistait à donner des informations sur la procédure et à conseiller sur le choix d'une méthode contraceptive post-avortement et sur des sujets connexes que la femme et/ou le partenaire pourraient soulever.
Results: Overall, 27% of 774 patients came with their male partner, 28% with someone else and 45% alone. Fewer African-Americans (23%) came with a male partner, compared to 35% each among Whites and Hispanics (p<.001). Among all couples, 42% (n=88) accepted couple counseling. Many women (77%) and partners (59%) completing questionnaires (n=66) had expected the partner to be involved in the clinic visit. The patients appreciated having the partner's support, having an informed partner with whom to communicate and being able to share decision making.
Conclusion : Plus d'un quart des patientes d'une clinique d'avortement sont venues avec leur partenaire sans avoir été informées à l'avance de l'existence d'une consultation de couple, et une minorité non négligeable de ces couples a accepté cette consultation. Ceux qui ont bénéficié de ces conseils les ont évalués favorablement.