Que se passe-t-il lorsque le financement mondial du planning familial est menacé ? Pour Innocent Grant, un défenseur du planning familial en Tanzanie, cela signifie qu'il faut revenir à la force des preuves, aux solutions communautaires et à la collaboration mondiale.
Dans cet épisode du podcast "Public Health On Call" de la Bloomberg School of Public Health, intitulé "How An Advocate is Thinking About Family Planning" (Comment un défenseur réfléchit à la planification familiale), il réfléchit à la désinformation qui continue de façonner la perception du public, notamment le mythe persistant selon lequel l'éducation des jeunes en matière de santé sexuelle et génésique encourage l'activité sexuelle. "Ce n'est pas vrai", affirme-t-il. "Il s'agit en fait de s'assurer qu'ils prennent des décisions en connaissance de cause pour améliorer leur vie sexuelle et sociale.
Alors que les États-Unis envisagent de réduire une partie de leur soutien international au planning familial, Mme Grant attire l'attention sur le fait que les programmes intégrés de santé sexuelle et reproductive, qui associent le planning familial à l'autonomisation économique, à la justice climatique et au bien-être des jeunes, sont de plus en plus attaqués. "Tout d'un coup, ces interventions ont été diabolisées. Ces interventions ont été supprimées.
Pour ce qui est de l'avenir, M. Grant insiste sur la nécessité d'une action collective et d'un plaidoyer fondé sur des données probantes. Il met l'accent sur la prochaine Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) à Bogota, en Colombie, comme un espace vital pour les innovateurs et les responsables de la mise en œuvre afin de partager ce qui fonctionne et de repousser l'opposition croissante. "C'est l'un des seuls rassemblements permettant de tirer parti de notre travail et de s'assurer qu'il progresse - et que rien ne nous arrêtera.